Réédité par la NAR sous la forme d’une brochure, ce texte de 1984, donne tous les arguments à opposer à ceux qui pensent encore que monarchie et démocratie sont incompatibles.
« Monarchie ET démocratie». La conjonction est évidente et il suffit de regarder autour de soi pour en vérifier la réalité. Autour de soi, c’est-à-dire en Europe occidentale où l’institution monarchique est largement représentée. En Angleterre, en Espagne, en Belgique, en Hollande, en Norvège, en Suède , au Danemark, rois et reines ne sont pas des vestiges du passé, conservés par nostalgie ou en raison des fonctions décoratives qu’ils exerceraient. Si la monarchie demeure vivante en Europe, c’est qu’elle symbolise l’unité historique, c’est qu’elle garantit l’unité politique, tout en donnant au pouvoir une humanité que les systèmes idéologiques, les règles constitutionnelles et les procédures électives sont bien en peine d’offrir.
« Monarchie et démocratie», par Bertrand Renouvin: Prix: 7€ disponible : ici
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La conjonction entre démocratie et monarchie est ambigüe. Car le mot “démocratie” a deux sens: celui d’un nécessaire consentement des gouvernés, et celui d’une progressive soumission du pouvoir à la délibération rationnelle. Selon le premier, il est clair que la monarchie ne peut pas exister sans adhésion, et Renouvin a raison ; mais selon le second, la démocratie idéologique, il y a au contraire incompatibilité entre les deux. C’est ce que le Comte Ferrand expliquait respectueusement à Louis XVIII en 1814: “Une monarchie dans laquelle tous les centres de décision seraient attribués par le mérite individuel ou l’élection, à l’exception unique de la fonction royale n’aurait guère d’avenir.” C’est particulièrement vrai en France où le souci de la logique est poussé plus qu’ailleurs. En ce sens, Renouvin a tort.
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